La crise financière qui ébranle les États-Unis et toutes les places boursières n’épargne pas le monde du football. Selon le quotidien Le Monde, la Premier League est même très gravement menacée.
En effet, bon nombre de clubs anglais, et non des moindres appartiennent à des hommes d’affaires américains. Malcolm Glazer, propriétaire de Manchester United ; Mike Ashley, actionnaire principal de Newcastle United ; Joe Lewis, détenteur de Tottenham Hotspur ; Tom Hicks et George Gillett, présidents de Liverpool, font tous face à d’énormes difficultés financières et pourraient se désengager de leurs clubs respectifs.
Les banques de la City planchent déjà sur d’éventuels plans de financement et chercheraient même pour certains clubs de solides repreneurs. Outre les actionnaires, la crise secoue également les sponsors des clubs britanniques. Là encore, MU (AIG) et Newcastle (Northern Rock) sont directement concernés.
La Belgique pas épargnée, le PSG en danger ?
Néanmoins, la Premier League pourrait se relever assez facilement. Championnat le plus attractif et le plus riche d’Europe, elle n’aura pas de problèmes à attirer de nouveaux investisseurs à l’image des nouvelles fortunes du Moyen-Orient (Manchester City) ou de Russie (Chelsea FC). De plus, les droits télévisés du championnat devraient une nouvelle fois se négocier à la hausse, mettant les clubs à l’abri du besoin pendant un temps.
Outre le Royaume-Uni, la crise sévit également en Belgique, où la faillite des banques Fortis et Dexia pose problème. En effet, les deux institutions financières sont les principaux sponsors de deux des plus gros clubs du pays à savoir le RSC Anderlecht et le FC Bruges.
En Ligue 1, le cas du Paris SG pourrait aussi devenir inquiétant. Le fonds d’investissement américain Colony Capital, détenteur d’une partie du club parisien, pouvant potentiellement être touché par la crise. Affaire à suivre